Évaluation de la nécessité de l’exercice en personne et le risque de transmission dans votre milieu d’exercice
Les inscrits qui exercent seuls en pratique privée individuelle et ceux qui possèdent ou gèrent une pratique partagée, une pratique avec des employés ou des contractuels, sont responsables d’effectuer une évaluation des risques opérationnels et une planification du retour au travail. Pour ceux qui n’ont pas encore repris les services en personne, l’OPAO s’attend à ce que cette évaluation et cette planification soient effectuées avant la reprise des services en personne. Pour ceux qui ont déjà repris (ou continué à fournir) des services en personne, il est attendu que des mesures appropriées de prévention et de contrôle des infections (PCI) aient déjà été mises en œuvre.
Évaluer si des services en personne sont nécessaires
La première étape pour reprendre l’exercice en personne consiste à évaluer si la prestation de services en personne est nécessaire ou appropriée en fonction des besoins de soin de votre clientèle.
L’OPAO continue de conseiller que les inscrits sont les mieux placés pour déterminer quand et si la reprise des services en personnes est appropriée. Veuillez noter que, bien que la reprise des services en personne soit permise, elle n’est pas obligatoire.
Les inscrits doivent continuer à évaluer les besoins individuels de soin de leurs clients de manière continue, en reconnaissant les clients qui bénéficient encore de la thérapie en ligne et les situations où un contact en personne peut être indiqué. Sauf impossibilité, les nouveaux clients devraient être évalués à distance pour déterminer si des soins continus via la thérapie en ligne sont appropriés ou si des services en personne sont nécessaires. Les inscrits sont encouragés à examiner les directives actuelles émises par le Médecin hygiéniste en chef (MHC) concernant les services de santé essentiels et à prendre en compte les restrictions actuelles ainsi que les mesures de santé publique. Lors de la détermination des clients à qui offrir des soins en personne, les inscrits devraient considérer les principes énoncés dans la Directive no 2 : Proportionnalité; Réduction des préjudices pour les patients; Équité; et Réciprocité.
Les ressources et orientations pertinentes de l’Ordre, notamment dans les Lignes directrices sur la pratique électronique (voir en particulier la section intitulée « Pertinence »); offrent des informations utile pour soutenir la prise de décision concernant la prestation de services en personne.
Évaluer le risque de transmission dans votre exercice
La prochaine étape de la planification pour reprendre l’exercice en personne consiste à évaluer le risque de transmission d’infection dans votre milieu de travail en prenant en compte :
- L’intensité de vos contacts avec les clients (par exemple, la durée de vos interactions et la proximité physique) ; et
- Le nombre total de contacts (par exemple, le nombre de personne présentes dans l’espace à tout moment).
Vous devez continuer à offrir des services de thérapie en ligne ou mettre en œuvre des mesures de prévention et de contrôle des infections (PCI) dans votre milieu de travail (ou une combinaison des deux) si vos contacts avec les clients ou d’autres personnes sur place entraînent :
- Un contact prolongé avec une autre personne dans un espace clos où la distanciation physique est limitée ;
- Tout contact plus proche que la distance physique recommandée.
La capacité à mettre en œuvre des mesures de PCI dans le milieu de travail et l’efficacité de ces mesures doivent être examinées avec soin dans le cadre d’une évaluation globale des risques organisationnels. Le diagramme ci-dessous illustre les domaines sous le contrôle des individus, des employeurs et des organisations. Il propose un éventail de mesures de PCI qui peuvent être mises en place, classées par ordre d’efficacité. Les contrôles figurant dans la bande supérieure sont considérés comme les plus efficaces, tandis que ceux de la bande inférieure sont considérés comme les moins efficaces.
La hiérarchie des contrôles est un modèle commun appliqué en santé et sécurité au travail. Le diagramme utilisé dans ce document est une adaptation des ressources développées par le gouvernement de la Colombie-Britannique.
Hiérarchie des mesures de contrôle
Exemples correspondants
- Éliminer la thérapie en personne et la remplacer par le thérapie en ligne, dans la mesure du possible.
- Offrir des services à l’extérieur tout en respectant la distanciation (p. ex. thérapie en marchant).
- Ajouter des barrières physiques, comme des écrans translucides.
- Réorganiser le mobilier du bureau pour respecter les directives recommandées.
- Augmenter la ventilation et les horaires de nettoyage. Établir et communiquer des politiques efficaces tout en offrant de la formation et de l’éducation au personnel, aux clients et aux visiteurs.
- Effectuer un dépistage pour tout le personnel, les clients et les visiteurs, incluant des méthodes passives (p. ex. signalisation) et actives (p. ex. avant la séance par téléphone ou sur place).
- Réduire le nombre de personnes présentes à tout moment à l’essentiel : personnel, clients et visiteurs essentiels.
- Limiter les rassemblements dans le cadre professionnel (p. ex. réunions, repas).
- Afficher des pancartes éducatives sur l’étiquette respiratoire et l’utilisation des EPI.
- Mettre à disposition du désinfectant pour les mains, des mouchoirs et une poubelle.
- Utiliser les EPI de manière appropriée.
Adapté de : Key Steps to Safely Operating your Business or Organization and Reducing COVID-19 Transmission, Government of British Columbia, avril 2020.
Les personnes qui possèdent ou gèrent un lieu d’exercice avec des employés offrant des services en personne sont responsables d’établir un environnement sécuritaire et doivent s’assurer que celles et ceux travaillant dans le lieu reçoivent une formation et une éducation adéquates. Chaque personne présente dans le lieu joue un rôle dans la prévention de la propagation de la COVID-19 et doit donc comprendre les politiques et procédures attendues. Ces individus peuvent également avoir des obligations supplémentaires en matière de santé et sécurité au travail, y compris le signalement des maladies professionnelles aux unités de santé publique.
Du ministère de la Santé et des Soins de longue durée
Les EPI peuvent encore être accessibles, selon les stocks disponibles, en cas d’urgence via le processus d’escalade établi, comme suit:
1. Une fois que vous avez confirmé qu’en dépit des efforts de gestion et de conversation, vous êtes confronté(e) a une pénurie critique de fournitures, nous vous demandons de faire ce qui suit :
- Collaborer avec votre fournisseur habituel pour déterminer la date de réception des livraisons régulières d’EPI et d’équipement.
- Soumettre une demande via le formulaire d’admission des équipements de protection individuelle (EPI) approprié pour travailler avec votre région/table régionale et avec d’autres fournisseurs de soins de santé locaux afin de vérifier si des stocks peuvent vous être fournis localement.
2. Si ces démarches ne donnent aucun résultat, la personne responsable régionale des EPI* transmettra votre demande au Centre des opérations d’urgence du ministère (MEOC).
- Le ministère alloue les fournitures en fonction des besoins critiques et collabore avec ses partenaires régionaux pour répondre à toutes les demandes.
- *Coordonnées des responsables régionaux des EPI :
- Région centrale :
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- Susan Gibb: Susan.Gibb@lhins.on.ca
- Région de l’Est :
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- Paul McAuley: Paul.McAuley@3so.ca
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- Leslie Motz: lmotz@lh.ca
- Région du Nord :
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- Matthew Saj: sajm@tbh.net
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- Michael Giardetti: giardetm@tbh.net
- Région de Toronto :
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- Rob Burgess: Robert.Burgess@sunnybrook.ca
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- Nancy Kraetschmer: Nancy.Kraetschmer@tc.lhins.on.ca
- Région de l’Ouest :
- Toby O’Hara: Toby.OHara@hmms.on.ca